L’histoire du village

Histoire et toponymie de Saint-Laurent

Le village est adossé aux pentes du massif montagneux La Grise dominant la rivière La Borne et dont la masse rocheuse culmine à 1363 mètres. Le ruisseau qui le traverse est alimenté par 3 petits ruisseaux : le rieu des Grazières, le rieu des Pradous et le rieu des Goutaillous. Le nom de Saint Laurent les Bains désigne à la fois une paroisse dédiée à St Laurent, diacre et martyr, et l’existence sur les lieux d’une source thermale . Mais cette petite commune n’a pas toujours porté ce nom-là. Sa dénomination latine était « Balneae ou Balneolae » ou encore « Sanctus Laurentius Balneis ». Elle aurait même été appelée « Nitrense », nom du à la présence de spath-fluor, abondant sur la localité.

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La mine

Le filon de spath fluor a été exploité jusqu’à la fin des années 1970mineurs1

Au milieu du village, là où émerge la source d’eau chaude, se trouve le gisement de SPATH-FLUOR dont les ramifications vers le sud ont été exploitées dans les années 1925 /1930 et plus récemment de 1947 à 1968. Le spath-fluor , exploitée par la Société Française de Spath Fluor à Paris, servait de fondant dans la métallurgie.

Cette exploitation a été semble t-il définitivement arrêtée aussitôt après que l’eau chaude de la source thermale a brusquement jailli en totalité dans la galerie de mine qui se situait en contre bas à quelques centaines de mètres du village.

On a été contraint de condamner la dite galerie avec une masse importante de ciment, afin de permettre à la source de retrouver son trajet initial et remonter jusqu’au village.

Mine_sur_la_route-2        La_mine_2_Il reste quelques mineurs qui se souviennent de cette époque.

Photos de la vie quotidienne

La vie quotidienne à St-Laurent au XIXème siècle était celle d’un petit village de montagne cévenole.

Les routes étaient étroites et sinueuses, décrites comme dangereuses…                    …voire « qui sentent la Mort » comme l’écrit cette carte postale….

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